Engrais 2023

Suite à mon message du 8 mars, la solution 30% que j’ai achetée et livrée 4 jours après, était à 648€

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Et le même jour, vendredi 4 mars, j’avais commandé un camion d’ammonitrate 33,5 (Yara) qui a été livré 6 jours après, à 785€.

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ça fait peu d’écart entre les deux formes.
Avec la volatilité in a entendu tous les prix dans la plaine

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815 € en solution 30/39 hier en Nord Loiret
Proposition valable 4h

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Si les négociations entre l’Ukraine et la Russie progressent favorablement, il vaut peut être mieux patienter

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la solution de se passer du gaz Russe proposé par nos politiques est non viable pour l’agriculture Française. En 2022 , Il existe moins de 600 méthaniers, c’est à dire des navires spécialisés dans le transport de gaz avec une capacité moyenne de 140.000m3 .
Le plus gros méthanier a une capacité de 260000m3 , il dessert des produits gaziers quataris .
Un calcul simple :
600 méthaniers x 140000m3 = 84.000.000 m3 de gaz .
Le nombre de navires transportant le gaz mondial peut livrer 84 millions de mètres cubes chaque mois.
Donc : 84.millions de mètre cubes x 12 = 1.008.000.000 m3/an .
La Russie livre 150 milliards de m3 par an à
l’Europe.
L’union européenne c’est tout de même 27 pays .
« Grossomodo », il faudrait que les usa détiennent d’abord tous les bateaux de transports de gaz de la planète et il faudrait encore que tous ces bateaux soient en mesure de faires 4 voyages par année pour approvisionner l’Europe .
Et une fois le gaz liquéfié livré, il faudrait encore procéder à le rendre gaz vu qu’il est en état liquide, prenant en compte le transport et la transformation du gaz, la facture sera 4 à 6 fois plus élevée que le gaz russe, sans oublier la pollution que cela pourrait engendrer, en forage et toutes ses conséquences ainsi qu’en transport!!!
Considérons que le États-Unis voudraient combler cette dépendance en livrant 150 milliards de m3 à l’Europe . Il leur faudrait 6000 navires méthaniers, ainsi que 1790 voyages par navire!!!
Un voyage entre les usa et l’Europe dure en moyenne 1 mois.
En aller et retour, il faudrait que les 6000 navires fassent chacun 8 voyages par an pour combler ce vide .
Ceci, juste pour que vous ayez une idée de la dépendance européenne en gaz russe .
NB : Les besoins chinois en gaz sont de 160 milliards m3 par an , soit plus que la consommation Européenne annuelle .
Conclusion : Se passer du gaz russe dans une « décennie » pour ne pas dire avenir proche, est une utopie pour les Nations Européennes .
Jean Coffie
Cyberactiviste, géopoliticien spécialiste des questions de défense et de sécurité.

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Pour moi pas possible de se passer du gaz et du pétrole russe tu ne voudrais pas qu’après avoir affamer les européens ,ils auront froid cet hiver. L’économie n’est que de la matières premières transformés sans gaz et pétrole russes bon marché pas d’économies Europeenne.J’ai peur que nos incompétent de politiciens sans rendent compte trop tard…

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Nouvelle offre pour 2023 à 763. 835 à 845 en rapproché.

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Par Dmitry Orlov – Le 24 mars 2022 – Source Club Orlov

L’usine à fake news « Les Russes tuent des civils ukrainiens » continue de tourner, mais tôt ou tard, cette histoire devra être abandonnée et une nouvelle obsession médiatique sera nécessaire pour distraire les masses désemparées de ce qui se passe réellement. Qu’est-ce que ce sera ? Les écureuils de Central Park atteints de la peste bubonique ? L’opération de changement de sexe de Hunter Biden ? Un bébé tombé dans un puits de pétrole ?

Joe Biden, chancelant sur ses petites jambes, s’est envolé pour l’Europe afin de prêcher l’unité face à l’agression russe en Ukraine ou quelque chose du genre. C’était le plan, mais Poutine l’a changé en annonçant que la Russie ne vendra du gaz naturel qu’en roubles. Au lendemain de l’annonce de l’Arabie saoudite de commencer à vendre du pétrole pour des yuans (un quart de ses exportations sont destinées à la Chine), cette annonce ne semblait pas être une bonne nouvelle du tout.

Vous trouverez probablement un expert pour vous dire que les États-Unis, avec 20 % de la production mondiale de pétrole, peuvent encore mener la barque et que ce n’est qu’une égratignure. Mais avec suffisamment de conditions préexistantes, même une égratignure peut être fatale. Tout d’abord, pour présenter une image plus réjouissante, aux États-Unis, pratiquement tous les liquides qui sortent d’un puits et qui ne sont pas de l’eau ont été redéfinis comme du « pétrole » – mais la plupart d’entre eux ne sont pas très utiles, en particulier pour fabriquer du kérosène ou du diesel ; pour cela, il faut importer du vrai pétrole de haute qualité du Venezuela, d’Arabie Saoudite ou de Russie. Deuxièmement, les États-Unis consomment énormément de pétrole simplement en circulant dans leurs banlieues sans fin et délabrées, qui sont plus ou moins tout ce qu’ils ont à l’heure actuelle, à l’exception de quelques petites enclaves de l’ancienne qualité urbaine. Compte tenu de l’expansion massive de l’étalement urbain sur plusieurs décennies, 20 % de la production mondiale de pétrole ne suffisent pas pour 5 % de la population mondiale – il en faut plus ! Troisièmement, les États-Unis ont pris l’habitude d’obtenir le pétrole supplémentaire dont ils ont besoin en imprimant des dollars et en les utilisant pour le payer, et cela ne va plus fonctionner.

En résumé, les États-Unis ont réussi à se couper du marché international du pétrole. Premièrement, ils ont refusé d’importer du pétrole russe en raison de l’opération militaire spéciale dans l’(ancienne) Ukraine. Ensuite, Biden a envoyé une délégation de haut niveau au Venezuela pour tenter d’amadouer Nicolas Maduro afin qu’il reprenne ses ventes de pétrole aux États-Unis. La délégation a reçu l’ordre d’aller parler à Juan Guaidó, qui qu’il soit et où qu’il se trouve. Troisièmement – et c’est la partie la plus douloureuse – Biden a essayé de téléphoner à Mohammed bin Salman d’Arabie saoudite et à Mohammed Bin Sayed des Émirats arabes unis, et tous deux ont refusé de prendre l’appel de Biden, ce qui est l’équivalent diplomatique d’une gifle.

Et maintenant, Biden débarque en Europe, prêt à annoncer encore plus de sanctions contre la Russie et à parler d’unité et de solidarité avec les dirigeants européens. Sauf que les dirigeants européens sont maintenant inconscients à cause du choc parce qu’hier Poutine a annoncé qu’à partir de maintenant les exportations russes ne seront disponibles qu’en roubles, à commencer par le gaz naturel. S’ils ne trouvent pas le moyen de commencer à payer le gaz en roubles, ils devront faire face à des arrêts de production, des coupures d’électricité et la prochaine saison de chauffage n’aura tout simplement pas lieu. Ce qui rend cette situation particulièrement douloureuse, c’est qu’ils n’ont pas le droit de se plaindre. Qui a confisqué les réserves russes détenues en dollars et en euros, prouvant ainsi à la Russie que ces monnaies ne sont pas fiables ? Certains ont faiblement tenté de faire valoir que le paiement en dollars est stipulé dans les contrats de gaz existants ; or, le gaz en question se trouve sur le territoire russe, où, selon la constitution russe, les ordres présidentiels et les lois russes priment.

Ainsi, l’ordre du jour en Europe a soudainement été révisé, passant de « Quelles sanctions allons-nous imposer ensuite ? » à « Comment allons-nous obtenir quelques roubles ? ». Et c’est une très bonne question. Supposons que vous vouliez acheter des roubles avec des dollars ou des euros. Cela pose un problème : les roubles ne peuvent être achetés qu’en Russie, et l’entrée de dollars ou d’euros en Russie est problématique en raison des sanctions contre les banques russes. Et il y a un autre problème : inonder le marché russe des devises étrangères fera grimper le taux de change en flèche et incitera les traders à accumuler des roubles. Alors, qu’y a-t-il d’autre ? Eh bien, vous pourriez aller à la banque centrale russe et contracter un prêt. Le taux d’intérêt sera de 20% et vous aurez besoin d’une garantie. L’argent liquide, qu’il s’agisse de dollars ou d’euros, est inutile comme garantie, car ces devises ne sont pas fiables ; voir ci-dessus. Vous pourriez acheter des actions, mais pas celles de Microsoft, IKEA ou Siemens, car ils se sont retirés de Russie, ni Facebook, car ils ont violé la loi russe et ont été interdits. Et vous ne voudriez probablement pas acheter des actions d’entreprises de défense occidentales, pour des raisons évidentes. Et puis, si vous ne remboursez pas l’un de ces prêts, vous vous retrouverez avec des responsables de la banque centrale russe dans les conseils d’administration des entreprises occidentales. Il serait peut-être préférable de mettre en gage des terres. L’UE pourrait offrir l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ; les États-Unis pourraient offrir l’Alaska et Hawaï.

Les dirigeants européens auront beaucoup de choses à discuter, mais la question est de savoir s’ils seront capables de sortir de leur torpeur et d’exprimer des idées qui ont un sens. La situation exige une pensée créative et de nouvelles initiatives courageuses, alors qu’ils ont passé toute leur vie à s’entraîner à réciter leur texte et à être politiquement corrects. La pure inertie mentale les obligera tous à continuer à être « durs avec la Russie », ignorant complètement que cela signifie en réalité qu’ils sont déraisonnables et durs avec leur propre peuple. Et c’est là la partie vraiment triste et une conséquence involontaire du point de vue russe. La Russie aimerait que les pays occidentaux restent intacts et qu’ils soient simplement raisonnables. Est-ce trop demander ?

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En bref, tout ça sent très mauvais pour nous, chauffage au gaz, chauffage au fuel, chauffage à l’électricité… Il fera froid dans les appartements !
Au bois, ça ira.

Et les productions agricoles récoltes 2022 ne vont-elles pas être déjà un peu réduites à cause des prix des engrais, du manque de moyens pour les payer (et les vendeurs refusent des clients qui ont des ardoises), du manque de disponibilités…

Je n’arrive pas à imaginer la saison de culture 2022-2023, les phytos, les engrais, les semences, les carburants, le gaz, les pièces de rechange, les difficultés de transport, les grèves, les manifestations… Mais je la sens assez mal.

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Pour la récolte 2022 hémisphère nord, je serai tenté de dire que les intrants nécessaires sont là. Reste 3 à 4 mois d’incidence météo pour connaitre la récolte.
Pour 2023, tout est sur la table, du scénario neutre au plus sombre. Le pire n’est jamais certain. Mais un peu d’organisation ne nuira pas c’est sûr.

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c’est maintenant qu’il va falloir de bonnes idees

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Des points bas de moins en moins bas ,pas bon pour la suite des cours à venir

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5 fois plus cher qu’en avril 21…Tendance clairement haussière depuis un an Et la guerre traîne…Les fondamentaux ne sont pas du côté d’un tassement fort du prix des engrais azotés pour la campagne R2023 Seul la destruction de la demande pourra jouer…mais quel sera le plancher du coût de production ?

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Sol 30/39 à 710 pour 2023. C’est moins pire. Le phosphore toujours aussi inabordable à 950. Dap 1200.

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715ici

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Les prix baissent tranquillement en solution azotée : 653 €/T.

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Pour se couvrir contre la hausse de l’azote pour R23, vendre une partie de la récolte est souvent avancée. Une autre alternative serait peutêtre de se couvrir contre une nouvelle flambée du cours du gaz naturel en Europe.

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ou se couvrir contre la baisse pour ceux qui ont déjà couvert leur engrais (des CFDs adossés sur ce fond sont disponible) :wink:

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oui CFD possible (par exemple chez IG)

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