Oui enfin, je pense que le gars en prix moyen va mieux s’en tirer quand même que celui qui avait vendu 70 qx / ha à 180 au printemps ( en pensant faire 100qx à 76 de PS)
Tout le.monde n’est pas sur VSB et a mon avis, il vaut mieux du prix moyen que vouloir vendre soi même sans être formé…
Cette coop va dans des cas extrêmes, jusqu’à faire vendre des terres à leurs chers adhérents pour payer.
Pas d’accord avec toi .Nous sommes des entrepreneurs je connais mon seuil de commercialisation depuis 25 ans .Je ne vends pas en dessous même si il y a eu des années juste mais connaitre le prix au qu’elle je produis est la base. Désolé le prix moyen tu le connais au mois de juin de l’année suivante et je ne le recommande à personne. Ils ne sert qu’à nos coops pour absorbé leur manque de productivité. UN entrepreneur doit vendre sa production et se former en commercialisation, la base de notre métier.
Je suis bien d’accord mais malheureusement, je pense que la majorité ne sont pas au fait de tout ce qu’on réfléchit et fait notamment ici. Le prix moyen peut donc être une solution, certes pas optimale, mais sans trop de risque, plutot que vendre dans le zig au lieu du zag…
Oui JP c’est une solution pour ceux qui préfèrent déléguer et ne pas se prendre la tête avec les marchés.
Les années de fortes volatilité comme cette année quand tu vends trop tôt et que tu te rends compte que tu avais la possibilité de vendre 100 euros de plus, ça en a dégouté pas mal d’entre nous, plusieurs mauvaises ventes les vaccinent du prix de marché et ils préfèrent laisser faire l’OS avec le prix moyen. Et tous les OS ne sont pas nuls non plus, certains sortent des prix moyens honorables, souvent en blé car c’est la vitrine.
La plupart des paysans ne se servent pas du tout des futures et options; certains passent par leur OS pour des options « contrôlées », mais combien ne font rien du tout ?
Ceux qui vendent tôt, dont ceux qui « livrent » et engagent (vendent) à la récolte puis achètent leurs engrais quand il en ont besoin ou quand ils ont de quoi les payer sont nombreux ; ce sont ceux-là qui risquent fort de se trouver en défaut.
Je pense qu’on va voir ça d’ici quelques mois.
En engrais, j’ai tout pour 2022 et acheté à petit prix, seulement le double du coût de mes achats pour 2021, et je ne compte pas acheter quoi que ce soit pour 2023 aux prix astronomiques actuels ; on sait ce que ça coûte, ça c’est un prix ferme mais on ne sait absolument pas quel sera le produit végétal en 2023-2024; risques agronomiques, climatiques, de qualité et risque de prix. Si les prix des PV plongent, ce serait très mauvais financièrement.
Couverture par des achats de put possible, mais les options sur Z3 en blé ou X3 en colza ne sont pas actifs en ce moment ! La valeur temps serait très élevée.
Pour ma part, je considère que les engrais n+1 doivent être financé avec la récolte n. C’est comptablement faux mais c’est ma façon de raisonner. Et les options r22 sont disponibles.
Tu as raison, tout comme on se demande comment l usda arrive à faire des projections de prix à 10 ans, alors que l’on est bien incapable d’en faire sur n +2…
Bien dit. Quelle entreprise délègue la vente de sa production? C’est aux agriculteurs de s’approprier la vente de leur production.
L’azote cher, l’azote pas toujours disponible.
Les cultures qui en nécessitent le plus pourraient bien ou devraient perdre de la surface au profit des cultures moins exigeantes.
Bloomberg
En Inde, les agriculteurs sont confrontés à de graves problèmes de pénurie d’engrais.
Ma conclusion : En Inde, moins d’engrais et donc moins de productions végétales.
Tout baisse depuis quelques jours…sauf les engrais 
Oui le risque d’effet de ciseaux est présent.
Réajustez bien vos seuils pour avoir des repères pour prendre vos décisions car ça peut vite descendre. Bon il y a encore de la marge à priori.
Dans le 27, une coop a annoncé qu’un tiers des agris sont couverts, ça devrait le faire pour un deuxième tiers. Par contre pour les derniers qui n’ont rien acheté, la coop se réservera alors le droit de choisir qui sera prioritaire (bons et mauvais adhérents). Ce que je ne comprend pas, c’est que des agris s’obstinent alors que la hausse des engrais est largement compensée par la hausse des céréales pour la récolte 2022. ça s’appelle de la gestion et du bon sens!!!
À priori pour avoir de l’engrais, il faut désormais payer d’avance. Tout le monde ne pourra pas…
La hausse des engrais n’est compensée par la hausse des céréales que pour ceux qui n’ont pas vendu avant moisson, pendant moisson ou juste après.
Pour les autres, c’est extrêmement inquiétant.
On parle plutôt des prix potentiels de la 2022 en face des engrais 2022.
Si on considère les ventes 2021 pour financer les engrais 2022 tu as raison.
Toutefois ceux qui ont vendu tôt peuvent aussi travailler futures et options toute l’année, mais il faut s’y mettre.
Ah ben mince alors. Et vu le prix exorbitant des engrais, certains dont le nombre en % est difficile à connaître mais peut être important, ne vont pas pouvoir apporter ce qu’il faut à leurs cultures.
Ma boule de cristal m’a montré une réduction de production dûe à ces restrictions d’engrais.
Le surcoût azote est de l’ordre de 30 à 40€/t par rapport à N-1 et la hausse du blé est de 60€/T par rapport à N-1. Mon post était dans ce sens. Donc globalement, on reste gagnant. Mais effectivement, ceux qui ont mal vendu et rien acheté… l’effet ciseaux va faire mal.
