Engrais 2022

La situation globale des fertilisants azotés se résume grossièrement ainsi :

  • la Chine arrête ses exportations
  • la Russie impose des quotas à l’exportation
  • l’Inde a des stocks au plus bas
  • une grosse demande est à venir à partir du 1er trimestre 2022.
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Sans engrais la sole Soja mondial pourrais exploser;à suivre

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La sole mais devrait baisser dans les premiers echos.

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Pour l’augmentation des engrais le chiffre de 350 euros de l’hectare vient d’etre calculé ou 40 euros tonne.Un minimum de 10 euros pour les plus précoce en commande comme évoqué au mois de juin .En contre partie j’ai vendu de l’escourgeon qui vaut aujourd’hui 30 euros plus chère tonne.

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Chart d’avant la hausse que l’on vient de subir.
En bleu le cout des fertilisants par acre. Multiplier par 2.4 pour faire un ha.
En vert, la part des engrais dans le total des charges opérationnelles.

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Pour le prix des engrais nous nous étions habituer à des prix trop bas moins de 1 euros l’unité méme en solide.Cela nous arrangeais bien avec des prix du blé à la tonne de 150 euros le prix d’un jean de marques .Le prix du gaz va redescendre mais pas si bas que ces 20 dernieres années ,faute à nos eoliennes.

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Par le passé, la solution azotée à 150 € était considéré comme un bon prix. A la vue de ce qui se passe actuellement, un bon prix sera peut-être de 300€ demain? Comme indiqué dans un précédent message, le surcoût actuel est gommé par les prix que l’on peut avoir pour 2022. Des exploitants qui ont mal vendu, type prix moyen et qui n’ont pas anticipé leurs achats d’engrais vont se trouver dans une situation difficile.

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Nul ne le sait. Ce qu’on pourrais éventuellement tenir comme certain, c’est que le Gaz naturel verra ses prix très volatils…donc celui des engrais aussi, celui du GNR aussi, et nos céréales…aussi.

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PENURIE D’ENGRAIS en cours: le pourquoi du comment ; quelques prévisionnistes brossent un tableau sombre, très sombre. Je suis depuis bientôt 2 mois, très pessimiste pour la récolte 2022 et encore plus pour la récolte 2023 car je pressens qu’il y a d’ ÉNORMES PROBLÈMES à venir. (Provoqués ?)

PAS D’ENGRAIS = PAS DE NOURRITURE
Le moyen le plus rapide d’arrêter la production d’engrais est d’étouffer les combustibles fossiles. Vous ne pouvez pas transformer l’énergie solaire directement en engrais . Il n’y a pas de conversion directe. Le gaz naturel et d’autres combustibles fossiles, d’autre part, sont directement transformés en engrais (ammoniac, initialement) grâce à une méthode très efficace qui ne peut tout simplement pas être égalée par une énergie «verte». C’est ce qu’on appelle le « processus Haber ». N2 (Azote) + CH4 (Gaz naturel) = Ammoniac (NH3) Le N2 (azote) provient de l’air atmosphérique. L’atmosphère contient environ 78 % d’azote, de sorte que l’azote est facilement disponible dans l’air. Dans le cadre de la production d’engrais, cet ammoniac est ensuite combiné avec du dioxyde de carbone pour produire de l’urée, un autre produit d’engrais critique : NH3 (ammoniac) + CO2 (dioxyde de carbone) = CO(NH2)2 (urée) L’acide nitrique est ensuite produit à partir d’ammoniac et oxygène : NH3 (Ammoniac) + O2 (Oxygène) = HNO3 (Acide Nitrique) Enfin, l’acide nitrique est combiné à l’ammoniac pour produire du nitrate d’ammonium, un produit fertilisant : HNO3 (acide nitrique) + NH3 (ammoniac) = NH4NO3 (nitrate d’ammonium) Une grande partie de la production d’engrais dans le monde se concentre autour de ce processus chimique connu sous le nom de « procédé Haber », créé en 1908, qui est sans doute la réaction chimique la plus importante pour soutenir l’humanité aux niveaux de population actuels : N2 (azote) + 3H2 (hydrogène) = 2NH3 (ammoniac) En effet, cela transforme l’air en engrais en le combinant avec de l’hydrogène provenant de combustibles fossiles (c’est-à-dire du gaz naturel). Cette réaction a lieu à une température de 450 C et à 200 atmosphères de pression, ce qui signifie qu’elle nécessite des équipements lourds et des apports énergétiques pour réussir. Environ 3,8 milliards de personnes dépendent de ce processus pour se nourrir. Sans ce processus, la population humaine actuelle serait impossible à maintenir. Notez que les principaux intrants dans la production d’engrais sont le gaz naturel et l’air atmosphérique. Vous ne pouvez pas simplement remplacer le gaz naturel (CH4) par des panneaux solaires ou l’énergie éolienne, car l’énergie solaire ne produit pas de CH4, et l’énergie éolienne non plus. Vous avez en fait besoin des combustibles fossiles comme intrant clé dans cette chimie.
La fermeture mondiale des combustibles fossiles au nom de l’énergie « verte » entraînera une famine mondiale et un effondrement de la société
Il est important de noter que lorsque le charbon, le pétrole et d’autres combustibles fossiles sont pressés par des mondialistes scientifiquement ignorants qui prétendent travailler pour un avenir « vert », cela provoque des pénuries et une inflation des prix pour tous les combustibles fossiles, y compris le gaz naturel utilisé dans la production d’engrais. Hier, à l’issue de la conférence mondialiste COP26, 40 nations se sont engagées à « sortir progressivement du charbon » au cours
des prochaines années . C’est une voie vers une famine mondiale garantiecar cela entraînera des pénuries d’énergie dévastatrices à travers la planète. En fait, les pénuries d’énergie actuelles qui affligent déjà la planète alors que nous nous dirigeons vers l’hiver dans l’hémisphère Nord - avec des pannes d’électricité maintenant prévues en Amérique du Nord, en Ukraine, en Europe occidentale, en Chine, en Inde et dans les pays du Moyen-Orient - sont entièrement le résultat d’une véritable « leaders » mondialistes suicidaires fermant l’infrastructure des combustibles fossiles au nom de l’énergie « verte ». Alors que l’énergie verte peut certainement contribuer au réseau électrique en ce qui concerne la consommation brute d’électricité, elle ne peut pas remplacer le procédé Haber pour la production d’engrais. Ainsi, lorsque l’infrastructure pour les combustibles fossiles est fermée, la production d’engrais cesse. « Le niveau de prix désormais atteint ne permet plus une production économiquement saine », a déclaré l’allemand SKW Piesteritz, le plus grand producteur d’engrais en Allemagne. La production d’engrais a également été fermée en Australie, aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans de nombreux autres pays du monde, le tout en raison de l’augmentation des prix du gaz naturel, résultant de la pénurie d’énergie causée par les politiques mondialistes « d’énergie verte ». De Bloomberg.com : CF Industries Holdings Inc. a annoncé mercredi qu’elle suspendait les opérations de ses complexes de fabrication Billingham et Ince en raison des prix élevés du gaz naturel, sans aucune estimation du moment où la production reprendra. Les contrats à terme européens sur le gaz et l’électricité ont chuté jeudi suite à des signes que les industries à forte intensité énergétique réduisent la consommation. La crise pourrait avoir de graves conséquences économiques. La flambée des prix expose le risque de pannes de courant cet hiver, selon Goldman Sachs Group Inc. Les pannes de courant feraient probablement monter les prix de l’énergie encore plus haut, aggravant les inquiétudes concernant l’inflation et ajoutant aux coûts croissants que les entreprises assument déjà pour les matières premières. Pour CF, la fermeture de ces usines, qui produisent en grande partie du nitrate d’ammonium, entraînera une perte de volume de production de l’entreprise, selon Alexis Maxwell, analyste chez Bloomberg Intelligence. L’impact potentiel le plus important sera probablement sur les prix mondiaux des engrais à mesure que l’on craint que d’autres producteurs emboîtent le pas, a-t-elle déclaré. Les prix des engrais sont déjà élevés, ce qui augmente les dépenses des agriculteurs, qui paient plus pour tout, de la terre aux semences en passant par l’équipement. Les coûts de production plus élevés peuvent signifier une inflation alimentaire encore plus importante. « Nous ne serions pas surpris de voir davantage de production d’azote et de produits chimiques à travers l’Europe au ralenti dans les prochains jours jusqu’à ce que les prix du gaz se modèrent », a déclaré Joel Jackson, analyste chez BMO Capital Markets, dans un rapport.
La grande catastrophe de la pénurie alimentaire de 2022 est déjà « cuite »
En raison de l’arrêt de la production d’engrais en 2021, une perte catastrophique de la production agricole en 2022 est déjà dans les cartes. Il ne peut pas être arrêté. Nous allons voir la pénurie alimentaire s’accélérer en 2022 bien au-delà de l’état actuel des étagères vides et de l’inflation alimentaire. Nous prévoyons de voir des émeutes mondiales de la faim en 2022, ainsi que l’augmentation de l’insécurité alimentaire (famine) et de la famine dans certains pays. Le resserrement de la chaîne d’approvisionnement mondiale du transport maritime ne fera qu’aggraver cette dynamique, entraînant de longs retards dans les livraisons d’engrais, même si la production peut être atteinte. Les pannes du réseau électrique auront un impact important sur les usines de production d’engrais, car un réseau électrique local fonctionnel est absolument nécessaire pour que la production d’engrais soit menée.

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Effectivement, tous les repères sautent les uns après les autres. Il y aura forcément de la casse. Les confinements auront plus de conséquences que le COVID lui-même…

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Visiblement, la situation est identique au Viêtnam où une connaissance d’un fournisseur n’a qu’une usine d’urée sur trois qui fonctionne. L’apport d’N ne peut pas se faire en ce moment. Le riz est pâle…

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Un autre article qui complète celui de Trader : Fin des engrais chimiques: les deux alternatives en vue selon l'Unifa - WikiAgri.fr

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Un OS local a demandé aux agriculteurs de reporter la récolte du mais en prétextant les conditions climatiques à venir permettront de baiser les taux d’humidité. En fait, il n’a plus de gaz pour le sécher. Ce n’est pas avec ce genre de nouvelles que la production d’urée va reprendre. Pénurie d’Adblue à venir également.

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Il y a une troisième voie. Demander à ses voisins duriner dans les champs ! :joy:

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Pour l’urée 100 euros tonne d’augmentation en novembre et une hausse a venir en décembre .Normal tous le monde va commander et vous créer la pénurie.

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Très forte hausse des prix des engrais, hausses des prix de l’énergie.
Manque de chauffeurs routiers et retards de livraison.
Pénurie de plein de chose

Combien d’exploitations agricoles ont vendu leurs productions très tôt ou au prix moisson, n’ont pas acheté leur engrais parce que c’est inabordable et leur banque surveille?
Je doute qu’elle puissent toutes tenir le coup.
longtemps.

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Celui qui a vendu tôt a toujours à sa disposition des outils pour rester dans le marché toute l’année = futures et options.

Même au plus basique et sans gérer personnellement, je suppose que les OS doivent pouvoir proposer des calls ? Sûrement trop chers et pas forcément bien achetés sur les supports ni très bien revendus sur les résistances, mais ça peut peut-être limiter la casse ? De même proposer des prix d’engrais lissés ?
Si on prend le cas extrême que tu decris, c’est sûr qu’il ne faut pas que ça dure longtemps.

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du coté des engrais je me pose la question de me couvrir a ces niveau de prix pour la R2023…C’est prématuré…et pas facile a décider.

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La grosse coop du coin, Natup pour la citer, se vente et force ses adhérents à faire du prix moyen (80 % de la collecte). Vu les acomptes versés, pas sûr que les agris aient la trésorerie pour acheter leur engrais. Dans certaines situations, un effet ciseaux sera dévastateur.

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Je suppose que la coop leur proposera un court terme paiement moisson…

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