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La variation des surfaces classées en excellent/très bon dans le Kansas. Au cours du mois de décembre les surfaces classées en excellent/très beau ont chuté de 29 % ce qui est du jamais vu depuis 15 ans ( graphique ) .
Dans ce même état qui est le premier producteur de HRW très loin devant tous les autres états 33 % du blé a été classé en excellent/très beau qui est la note la plus basse depuis 2013 et la récolte 2014 qui a suivi était très médiocre.

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USA sécheresse toujours en 2 tableaux :

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Blé Europe, exportations au 16 janvier 2022

https://www.nasdaq.com/articles/eu-2021-22-soft-wheat-exports-15.32-mln-t-by-jan.-16

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Algeria’s state grains agency OAIC has excluded French offers in its past three milling wheat import tenders.

A cause des élucubrations du président Macron.

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Et oui. France hors jeu depuis 3 appels d’offre.
Algerie = 50% exportations du ble français.

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Le cahier des charges de l’Algérie etait très strict en matière de qualité : 0.1% de grains endommagés par les insectes au maximum. Ce niveau de qualité ne pouvait pas être atteint par beaucoup d’exportateurs.
Les russes ont fait du lobbying depuis plusieurs années pour que le seuil soit relevé. Ils ont obtenu il y a un an environ 0.5% ce qui etait encore trop elevé et finalement le seuil a été relevé à 1 % en novembre 2021.
Et depuis évidemment la concurrence s’est engouffrée dans la brèche au dépend de la France qui est en train de perdre son principal marché export.
C’est il y a trois ans au moins qu’il fallait an-ti-ci-per et contrer les russes en défendant notre qualité et nos atouts.
Quand le blé atteint les 300 € c’est trop tard.
En Algérie 25 millions de personnes sur 45 millions consacrent 60% de leur revenus à l’alimentation alors le prix du blé est un sujet très important.

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Les chinois sont la aujourd’hui mais très volatil et remettre tous nos exportations sur un client très dangereux. Le conflit je pensais portait sur les retraités algériens centenaire qui touchent toujours des retraites .Mais la personne n’en parlent trop explosif.

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Non. je ne crois pas.
plutôt des propos assez peu diplomates comme nos présidents savent parfois ne pas tourner leurs langues…

https://theconversation.com/france-algerie-limpasse-diplomatique-172796

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Exportations françaises de blé tendre par pays :
On voit bien l’importance du marché algérien ( bleu) :

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Et voilà un très intéressant article sur quelques conséquences importantes du prix des engrais:

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Les conséquences du mouvement des routiers canadiens vont être très importantes.

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ADM:
Month end long liquidation and weaker wheat prices may have triggered selling.

Hier était la fin du mois de janvier!
Je traduis : long = positions longues, weaker =faiblard (!), Triggered = déclenchés (des ventes)

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Les prix du blé russe et ukrainien au 04/02 - En baisse -

Russie : $313 FOB. 2.6 millions de tonnes exportées en janvier contre 3,2 millions en décembre.

Ukraine : $308 FOB. 1.2 millions de tonnes exportées en janvier contre 1.4 millions en décembre.

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Prix du blé, maïs et soja US par mois sur cinq ans :

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Importations chinoises d’orge.
La France ( et non l’UE ) parfois très sollicitée.

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Importations de blé chinoises.
En 2020 c’est la France, inexistante jusque là, qui a permis de satisfaire l’appétit du géant asiatique.

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Sur nos marché la géopolitique joue à plein en ce moment.
Voici une analyse de la situation en Mer Noire par Andrey Sizov .

Le marché de la Mer Noire est l’un des rares marchés céréaliers qui soit en pleine expansion. L’autre pourrait être l’Amérique du Sud ou plus précisément le Brésil.
En volume la Mer Noire est le plus grand hub exportateur de céréales du monde. La Russie est le premier exportateur mondial de blé et l’Ukraine le troisième et est en passe de devenir un important exportateur de maïs aussi.
L’Ukraine est le quatrième exportateur mondial de maïs et sa production s’accroit d’année en année. L’Ukraine se rapproche de l’Argentine en maïs car sa production et ses exportation y sont en pleine croissance alors qu’en Argentine la situation est plutôt stagnante. L’Ukraine devient aussi un concurrent très agressif pour le maïs américain sur le gigantesque marché chinois.

Quelles sont les voies de transport de la région et comment celles ci seraient-elles impactées en cas de conflit dans la région ?

La mer d’Azov, une mer peu profonde, est cruciale pour les exportations russes qui doivent d’abord traverser le détroit de Kerch pour rejoindre ensuite la Mer Noire. La Russie a beaucoup de terminaux de chargement sur la mer d’Azov. L’Ukraine en a aussi, mais ils sont peu nombreux et de faible capacité. La mer d’Azov est sous contrôle russe et en cas de conflit cela aurait un impact limité sur les exportations ukrainiennes, mais pourrait provoquer une hausse du prix du blé.

Les principaux terminaux ukrainiens sont vers Odessa et Mykolav et par eux ce sont plus de 50 millions de tonnes de céréales qui transitent chaque année. Ils sont très éloignés de la Russie, alors potentiellement la probabilité d’un arrêt des expéditions ukrainiennes reste faible. Il faudrait pour cela que l’on assiste au déclenchement d’un conflit à très grande échelle. Ce serait un scenario catastrophe qui aujourd’hui à peu de chance de se produire.
Par ailleurs, dans un tel scenario beaucoup de choses dépendraient de l’attitude de la Turquie car tout ce qui sort de la Mer Noire doit passer par le détroit du Bosphore contrôlé par la Turquie et celle-ci est membre de l’OTAN.

Les prix peuvent monter de 20 à 25 % s’il y a un quelconque conflit militaire. Pourquoi 20 % et non pas 50 ou 100 % ?

Fin février 2014 quand les troupes russes sont entrées en Crimée et que celle-ci a été annexée par la Russie le prix du blé avait augmenté de 20 %. Si on revoit des activités militaires dans les régions séparatistes de Donetsk ou Luhansk, même de faible envergure le blé pourrait de la même manière augmenter de 20 %. Mais souvenons-nous , en 2014, malgré la présence de troupes russes sur le territoire ukrainien il n’y a eu aucune interruption des expéditions de blé ukrainien.

Pour Syzov le scenario le plus probable à 90/95 % est qu’il ne se passera pas grand chose. Un scenario négatif serait des activités militaires russes à la frontière et on pourrait alors assister à une hausse de 20 % du prix du blé sans aucun disfonctionnement portuaire en Ukraine.
Un arrêt des exportations ukrainiennes peut avoir lieu si un conflit à grande échelle devait se produire. La probabilité d’un tel scenario est aujourd’hui proche de zéro.

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Tout au long de 2014 et encore une fois en 2015 le plafond du blé fut 210.
Dans cette analyse, le risque géopolitique apparaît faible. Ça semble rationnel, mais nous verrons.

Ensuite il faut bien se rappeler que ceux qui font des analyses et des décryptages ne sont pas des gens qui gagnent sur les marchés, ils ne font qu’en parler.
Moi mon seul but au long de l’année, et chaque année, c’est de gagner. C’est un travail très concret et très différent de l’analyse et de ses hypothèses, qui n’engagent à pas grand chose très concrètement.

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L’ukraine stresse le cac ce matin.

Journée volatile en vue sur nos MP

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Oups ! Il faut mettre les voiles…

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