Ok pour moi.
une question me chagrine;d’habitude les financiers anticipent toujours en mode achète la rumeur et vende la news;or pour le corn us ils joue la montre depuis 5 mois et suivent aveuglement l’usda avec ses super chiffres de récolte;est ce que les pertes sont réelles ou exagérée ,est ce un changement des financiers ou une pression politique sur les MPA???Si vous avez des réponses merci
C souvent comme ça , faut que ça chauffe comme un vieux diesel…Il doit y avoir des gardes fous sur les mpa.
USA : superbe manteau de neige jusqu’à 70 cm d’épaisseur. Ça n’a probablement pas écrasé les cultures en-dessous. Reprise des moissons de soja et autres cultures en novembre ou en mai ou jamais ?
https://www.weathernationtv.com/news/winter-blast-for-the-northwest/
Dakota du Sud, c’est catastrophique pour les paysans :
https://www.keloland.com/news/local-news/a-complete-disaster-tough-year-for-south-dakota-farmers-continues/amp/
Le gel dans les grandes plaines des États-Unis a bien dû faire de sérieux dégâts car la durée de températures négatives (<0°C = <32°F) a été longue dans le Montana, les Dakotas, le Minnesota, le Wisconsin, le Colorado, le Nebraska, le Kansas ET l’IOWA où les maïs sont très en retard. Perte de rendement plus que très probable.
L’Illinois, l’Indiana… sont restés à l’écart.
Les pertes en maïs ont été estimées entre 3,75 et 7,5 millions de tonnes pour les États suivant: Iowa, Kansas, Nebraska, les Dakotas et le Minnesota.
Sans compter les dégâts dûs à la neige ou au vent dans les deux Dakotas.
Bref, les opérateurs sur écrans qui ne comprennent rien à la culture, ne savent pas qu’une plante (pas mûre) qui gèle ne ressuscite pas ! L’USDA n’a rien dit, donc, la récolte est simplement retardée!
Maintenant, c’est le blé d’hiver au Kansas qui pourrait avoir été touché par le gel.
Article du grand spécialiste blé du Kansas, Romulo Lollato:
https://webapp.agron.ksu.edu/agr_social/m_eu_article.throck?article_id=2354
donne tes infos aux opérateurs car c’est plutot calme comme s’il y avait une grosse pression pour bloquer
Les grands traders qui ne connaissent que l’affichage de leurs écrans ne connaissent rien aux plantes cultivées.
Nous qui avons une vague idée des cultures pouvons anticiper la réalité.
Je pense que ce n’est pas le moment de shorter du maïs CBOT par exemple car quand les vrais dégâts du gel seront constatés et publiés par l’USDA, les traders ignorants achèteront.
Environ 7.5 millions d’hectares ont été touchés par le gel. Quels ont été les dégats occasionnés ? Entre 5 et 10% selon le stade de la parcelle. Sur une telle surface, 5 % de pertes représentent 4 millions de tonnes, 10% représentent 8 millions de tonnes. Pour l’instant le marché va couper la poire en deux à 6 millions de tonnes. ZCZ19 est assez clair la dessus:
jeudi dernier chute de 15 cts avec l’USDA qui augmente les stocks et vendredi le marché les reprend et fait même un peu mieux suite à l’épisode de gel.
Attention les chiffres de pertes de mon estimateur ne prenait pas en compte le Wisconsin, nil le Michigan, ni l’Illinois, ni le Colorado, ni le Missouri, ni l’Oklahoma, ni le Texas qui ont aussi été touchés plus ou moins.
Mon conseil:
NE SHORTEZ PAS DE CORN (ou alors pour tu très court terme de qqs minutes ou un peu plus)
Ni de soybean
Ni de wheat
Maïs US: les variations des derniers chiffres d’octobre 2019 de l’USDA vs Septembre 2019 sont ici:
Toutes mes excuses et merci trader. J’ai voulu convertir acres et bushels en système métrique pour plus de clarté pour tout le monde et me suis trompé grossièrement dans mes divisions etc. J’ai corrigé mon post et retombe sur des chiffres similaires aux tiens.
Le festival du décalage entre les chiffres USDA et la réalité suite aux gelées des cultures continue avec les crops progress du 14 octobre
Les maïs sont morts gelés mais l’USDA publie les chiffres de ses enquêtes hebdomadaires de fin de semaine dernière où les famers y croyaient encore. Donc par exemple corn mature Minnesota 66%. Iowa 72% Nebraska 85%
Et pour l’état des cultures, l’indice du soja s’est amélioré par rapport à la semaine dernière dans le Dakota du Sud avec 359 vs 351 la semaine dernière et tout est comme ça sans tenir compte de la vague de froid destructrice.
Peut-être qu’on aura des chiffres plus réels la semaine prochaine.
En attendant, les grands opérateurs qui ne connaissent rien à l’agriculture croient que tout va bien.
N’y croyez pas.
+1 pour la collecte si besoin.
L’USDA, pour que ses données reflètent un peu la réalité, a décidé d’enquêter à nouveau auprès de son panel de paysans suite au gelées et à la neige. Résultats seulement dans le WASDE de novembre semble-t-il.
Marchés du blé US, les spreads entre les différents contrats Chicago, Kansas et Minneapolis très étonnants:
Sur le décembre, le soft à 5,32 1/4 est 98,5 cents plus cher que le hard (blé avec plus de protéine) à 4,33 3/4
Et le spring à 5,44 1/2 n’est plus que 12,25 cents plus cher que le soft.
Si c’était chez nous, on vendrait du blé fourrager 25% plus cher qu’un blé meunier bien protéiné et un blé améliorant (>14,5 de prot) 2% plus cher que du fourrager.
J’ai un peu de mal à comprendre ce qui justifie fondamentalement ces écarts sur les futures des blés US.
Est-ce que ce ne serait pas la peur de manquer de maïs pour l’alimentation animale et donc la substitution prévue par du blé fourrager voir du blé riche en protéines ?
Nebraska: des champs toujours sous l’eau
par Betsy Jibben
15h51 16 octobre 2019
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Le Nebraska est un État où les agriculteurs tentent de récolter après avoir été inondés plusieurs fois cette année. Malgré cela, l’USDA affirme que les rendements moyens du maïs et du soja pour l’État sont supérieurs à la moyenne nationale.
La journaliste nationale d’AgDay, Betsy Jibben, se rend à Tekamah, dans le Nebraska, l’une des régions les plus touchées par les inondations de cette année.
Plus de 40% des défauts de paiement de prêts Peg Bank dans les banques rurales constituent le plus gros défi de 2019
par Sara Schafer
05h00 23 janvier 2019
L’indice de la rue principale rurale (RMI) de janvier 2019 révèle que l’économie rurale continue de connaître une croissance neutre.
(Top Producteur)
L’ indice de la rue principale rurale (RMI) de janvier 2019 révèle que l’économie rurale continue de connaître une croissance neutre. L’enquête mensuelle auprès des dirigeants de banques dans le Midwest, composé de 10 États, a chuté à 51,5 pour le mois de janvier. En décembre 2018, l’indice était de 54,2. En janvier, pour la 11e fois au cours des 12 derniers mois, l’indice a été supérieur à la cote de croissance neutre de 50.
«Nos sondages menés au cours des derniers mois indiquent que l’économie de la rue principale rurale est en expansion en dehors du secteur agricole», déclare Ernie Goss, président du Heider College of Business de Creighton et dirigeant du RMI. « Toutefois, les effets négatifs des droits de douane et des bas prix des produits de base agricoles continuent d’affaiblir le secteur agricole. »
Les dirigeants des banques ont été interrogés sur ce qu’ils pensaient être le plus grand défi économique pour les banques communautaires dépendantes de l’agriculture en 2019. Les résultats ont été les suivants:
- Augmentation des défauts de paiement: 42,9%
- Concurrence du crédit agricole: 14,3%
- Baisse des valeurs des terres agricoles: 11,6%
- Demande de prêt faible: 11,4%
- Hausse des coûts réglementaires: 5,7%
Les dirigeants des banques ont également été interrogés: Comment décririez-vous l’économie de votre région? Un peu moins de la moitié des répondants, 45,7%, ont déclaré une croissance faible ou nulle, tandis que 31,4% ont signalé un ralentissement économique modeste. Les 22,9% restants de banquiers ont enregistré une croissance économique modeste.
Les tarifs, les tensions commerciales, la faiblesse des prix des produits de base agricoles et la fermeture partielle du gouvernement fédéral ont eu une incidence négative sur les perspectives économiques des dirigeants des banques, a déclaré M. Goss.
L’indice des prix des terres agricoles et des ranchs pour janvier est passé de 35,7 en décembre à 37,9. Il s’agit du 62ème mois consécutif où l’indice est tombé sous un point neutre de la croissance 50.